Il existe des avantages particuliers à se retrouver avec une personne ayant des attitudes occasionnelles d’effacement, de gêne ou d’anxiété, avec les autres.

Le premier avantage concerne le fait que cette personne sera peu soumise et peu accablée, intérieurement.

Alors on peut supposer que cette personne est probablement assez stable, psychologiquement, éprouvant relativement peu de problèmes sur les plans de la confiance en soi ainsi que de l’estime personnelle.

Une relation avec une telle personne comporte donc des possibilités d’être stable et plutôt positive.

Ce qui est excellent si vous êtes partisan des relations intéressantes et pas trop compliquées.

Un autre avantage d’une relation avec cette personne, est qu’il vous sera possible de prendre assez facilement votre place, avec elle.

Car en étant capable d’agir de façon humble et obéissante, cette personne permet donc à l’autre de s’affirmer et d’occuper un espace particulier, dans la relation.

Un dernier avantage concerne la possibilité, pour vous, d’offrir du support ou de l’aide occasionnelle, à cette personne.

Car doutant parfois d’elle-même, cette personne pourrait occasionnellement avoir besoin d’être rassurée ou, du moins, écoutée.

En particulier s’il vous plait d’occuper une position relativement dominante dans la relation, cette personne pourrait vous permettre de le faire, du moins jusqu’à un certain point.

Si vous êtes un individu qui aime les personnes vraiment très stables, intérieurement, vous pourriez être quelque peu déçu.

En effet, cette personne paraît vivre des moments occasionnels de gêne et d’anxiété, et pourrait même parfois se remettre en question.

Si vous êtes d’une nature plutôt douce ou obéissante, il pourrait vous déplaire d’être en relation avec une personne qui, jusqu’à un certain point, peut également l’être.

Il peut exister d’autres inconvénients d’être avec cette personne, mais pour les connaître il importe d’explorer les autres résultats qu’elle a obtenus dans son Test des Relations Interpersonnelles.

Mais en général, on peut dire que si elle a obtenu des résultats moyens ou élevés aux groupes F, G et H du Test des Relations Interpersonnelles, il est alors probable que cette personne aime particulièrement les relations sociales et humaines.

Par contre, si elle a obtenu des résultats moyens ou élevés aux groupes B, C et D du Test des Relations Interpersonnelles, cela signifie que cette personne présente des aspects particulièrement indépendants, face à autrui.

Selon ce que vous cherchez, l’une ou l’autre de ces caractéristiques pourrait vous plaire ou vous déplaire, selon vos préférences personnelles.

Nous vous invitons donc à examiner les autres résultats obtenus au Test des Relations Interpersonnelles, par cette personne, afin de déterminer ses aspects avantageux et désavantageux, pour une relation avec vous.

Par rapport à cette personne qui a des attitudes occasionnelles de gêne et d’anxiété, notre premier conseil est de savoir reconnaître sa valeur personnelle.

En d’autres mots, acceptez que cette personne vive des moments d’embarras, de doutes d’elle-même, et même d’insécurité ou d’anxiété.

Ceci étant dit, il existe la possibilité que ce soit par certaines de vos attitudes que vous l’ayez intimidée, ou rendue gênée ou anxieuse.

Dans un tel cas, nous vous conseillons d’explorer avec cette personne cette possibilité.

Exemple : vous venez de lui dire quelque chose qui l’aura embarrassée sur son physique, ses talents, ou autres sujets sensibles pour toute personne ayant de l’amour-propre ou de la fierté.

Mais peu importe le sujet qui aurait pu embarrasser cette personne, l’important est que vous puissiez ensuite en discuter.

Cela comporte aussi l’avantage de pouvoir clarifier ensuite votre pensée, surtout dans le cas ou vous vous seriez mal exprimé, ou encore dans le cas ou cette personne aurait mal interprétée vos paroles.

Nous vous conseillons donc d’accorder de la place à la personne gênée ou incertaine d’elle-même, afin qu’elle puisse retrouver son assurance ou son aplomb habituel.

Il peut cependant arriver des situations dans lesquelles il serait préférable de faire comme si de rien n’était, et de passer à autre chose, le temps que le malaise passe.

Dans un tel cas, nous vous suggérons de faire diversion ou faire quelque chose, n’importe quoi, qui puisse donner du temps à cette personne de vivre un moment seule avec elle-même, le temps de se remettre d’aplomb, de retrouver son assurance.

Que ce soit en ouvrant sur des moyens afin de la mettre plus à l’aise, ou en agissant avec sensibilité et tact, cette personne devrait normalement vous en être reconnaissante.

Et peut-être même s’en souvenir lorsque ce sera à votre tour d’être gêné, embarrassé ou anxieux !

Avec cette personne, ne commettez pas l’erreur de vous moquer de son état actuel d’inconfort, car cela pourrait faire accroître son malaise, et même provoquer du ressentiment de sa part, à votre endroit.

La confiance est généralement lente à développer, avec les gens, mais il suffit parfois de bien peu de chose pour qu’on vous la retire, ne serait-ce qu’en partie.

Une autre erreur à éviter serait celle que vous abusiez de directives ou d’ordres ou d'autorité à se soumettre, par cette personne déjà incertaine et/ou vivant de l’insécurité intérieure.

Car en l’incitant autant à ce qu’elle se fasse obéissante, cela tendra à accroître sa gêne ou sa timidité, et même à  la rendre méfiance, si elle en deviendrait trop incommodée.

Permettez-lui plutôt de retrouver son confort intérieur, à moins qu’elle ait besoin d’amplifier sa propre gêne ou son anxiété du moment afin de pouvoir mieux s’approfondir, mieux se découvrir elle-même.

En faisant attention à cette personne, en agissant pour qu’elle se sente le plus à l’aise possible, intérieurement, vous devriez pouvoir augmenter votre capital de confiance, à ses yeux.

• Maintenir une estime équilibrée de lui-même
• Savoir reconnaître ses talents ainsi que sa valeur personnelle
• Savoir reconnaître les talents ainsi que la valeur personnelle des personnes autour de lui
• Cultiver un certain doute de soi.

Cet individu souffre très peu d’anxiété ou d’appréhension, et à cause de cette relative tranquillité intérieure, il est probablement en mesure de mener sa vie relationnelle de façon habituellement stable, tant dans ses rapports avec les autres qu’avec lui-même.

Mais la situation peut être améliorée.

À cet effet, nos suggestions à venir tourneront autour d’un seul mot : « équilibre. »

Équilibre à trouver ou à maintenir au niveau de son estime de lui-même, pour qu’elle ne soit ni trop élevée, ni trop basse, quelque part entre les deux.

Équilibre aussi entre la place qu’il prend dans une relation, et celle qu’il est prête à reconnaître à qui de droit, c’est-à-dire un équilibre à trouver entre ses attitudes d’affirmation et celles d’effacement, vis-à-vis de l’autre.

Tout est dans la mesure, afin que chacun puisse y trouver ses gains et sa place, de façon alternée ou complémentaire.

Et finalement un équilibre – en lui-même - entre le doute de soi et la certitude, ce qui permet habituellement des jugements de meilleure qualité sur les gens et les choses, car il aide de douter de soi-même - au moins un peu - car cela permet de réfléchir avec une plus grande objectivité aux situations rencontrées dans la vie au quotidien.